Deé chrestlech Werter

Deé chrestlech Werter

15 septembre 2016 Non Par Me Gaston Vogel

Deé chrestlech Werter

 

C’est quoi ces prétendues valeurs chrétiennes dont on entend toujours parler sans savoir de quoi il en retourne en définitive ?

C’est une affirmation à répétition, si bien qu’en fin de compte, ce concept se présente comme un acquis auquel on n’a plus besoin de revenir.

Tout est dit sans l’avoir jamais dit.

Mettons ce concept sur le métier et voyons de plus près le noyau qui se dissimule derrière un verbiage qui échappe à toute remise en cause.

*

Commençons par deux citations :

« L’Eglise catholique d’aujourd’hui ne donne aucune idée de son ascendant d’il y a deux siècles, et jusqu’au début de celui-ci.

Elle ne pèse plus guère sur les comportements publics et privés… au milieu du XVIIIème siècle, Rome disait le beau, le bon et le juste ; et la monarchie de droit divin lui tenait lieu de bras séculier.

Le carcan qui pesait sur les sociétés européennes s’apparentait bel et bien à celui où le fondamentalisme et l’intégrisme musulman tentent d’enfermer l’Islam de la fin du XXème siècle, et au-delà, les pays à minorités croyantes qui s’aviseraient de les contester. »1

Le Jésuite, Alfred Delp, quelques temps avant d’être étranglé par les Nazis, a écrit cette phrase lourde de sens :

 « Eine kommende ehrliche Kultur – und Geistesgeschichte wird bittere Kapitel zu schreiben haben über die Beiträge der Kirchen zur Entstehung des Massenmenschen, des Kollektivismus, der diktatorischen Herrschaftsform usw ». Alfred Delp.2

*

Le petit homme en chrétienté :

Depuis ses plus tendres origines, l’Eglise ne cesse de prodiguer à l’adresse du petit homme de si redoutables éloges qu’on hésitera à les prendre pour des marques d’amour.

 

Saint Paul l’appelle un « être de chair, vendu au pouvoir du péché » – « nul bien ne l’habite » – « le péché est dans ses membres ».3

 

Il n’est que néant et péché donc, indigne de tout respect et honneur.4

 

Dans son Introduction à la vie dévote, saint François de Sales parle du petit homme en termes fort flatteurs : un vrai rien ; de la poudre et de la cendre ; ces coulpes sont en plus grand nombre que les cheveux de sa tête, voire que le sable de la mer.5

 

Ce peu de boue pétrie par le divin architecte.6

Il n’est qu’un être formé de sperme immonde.7

Il est un vil vermisseau, rempli d’ordure et de saleté.8

Il est abject.9 – une ordure.10

 

L’inventaire des bassesses, vilenies de l’homme est infini en christianisme. Aucun terme n’est suffisamment fort pour écraser cette créature, pourtant œuvre divine – voire couronnement de la création !

Pourquoi en est-il ainsi ? – et pourquoi doit-il en être ainsi ? C’est parce que l’homme naît souillé par le péché d’Adam.

 

 A partir de ce péché qui, bien que se perdant dans la nuit des temps, garde toute son affligeante et aiguë actualité, se construit un effrayant, lugubre, obscène édifice de terreur et d’oppression.

« Le chrétien a toujours vécu dans la peur, immergé dans un monde de terreurs annoncées, décrites, détaillées par ceux qui avaient charge de théologiens… »

« Coupable du premier au dernier jour, sans cesse incliné à la faute, le cœur plein d’ordure, voilà ce qu’est le chrétien ».11

Nous allons voir dans les pages à venir les différents éléments porteurs de cette cynique architecture de domination.

Le portrait que nous venons de dresser sur base de textes jouissant d’autorité, parce qu’émanant des plus grands génies et saints de l’Eglise, est aux antipodes même de l’humanisme.

C’en est la négation pure et simple.

Une profanation de l’homme.

 

La Vie des Saints enseigne au petit homme :

  • Que petite boue qu’il est, il n’a qu’à se mépriser et à détester les éphémères plaisirs que pourraient lui procurer les effervescences d’un moment ;
  • Que le corps n’est rien – qu’il n’est qu’un fumier recouvert de neige12 – qu’il ne mérite aucune attention, pas même l’hygiène ;
  • Que la souffrance est voulue par Dieu et doit être acceptée avec plaisir.13

Puisons dans cet océan d’exemples quelques illustrations particulièrement réussies des vertus chrétiennes :

 

« Faites comme sainte Hedwige : ayez horreur de vous-même ; n’en parlez qu’avec extrême mépris ».14

 

« Imitez la bienheureuse Marguerite-Marie Alacoque à qui Jésus avait appris à souffrir et à lui faire estimer les souffrances. Elle se prit à souhaiter que ses peines n’eussent pas de fin… Un jour qu’elle allait à la communion, Notre Seigneur lui posa une couronne sur la tête, en disant : « Ma fille, reçois cette couronne en signe de celle qui te sera donnée par conformité avec moi ». En effet bientôt ses douleurs de tête redoublèrent, il lui semblait qu’elle était transpercée de pointes acérées et elle éprouvait des élancements qui redoublaient quand elle essayait de s’appuyer. Elle souffrait le jour et la nuit, et se réjouissait de ses souffrances dont elle ne savait comment remercier son Sauveur ».15

 

« Sainte Thérèse d’Avila qui réussissait à élever son corps au-dessus de la terre et à demeurer suspendue en l’air, a donné un ravissant exemple de sujétion aux caprices de Dieu. « Notre Seigneur, pour manifester davantage la vérité de ses visions, alluma en un instant dans le cœur de sa bien-aimée un si grand feu de l’amour de Dieu et un si ardent désir de le voir, que la vie présente ne lui était plus qu’un long martyre. Elle était blessée d’une plaie divine, qui, en la faisant languir et mourir, lui causait un plaisir ineffable auquel tous les plaisirs du monde ne peuvent être comparés. Ce fut en ce temps qu’elle vit plusieurs fois à ses côtés un séraphin d’une beauté merveilleuse, qui ayant un dard à la main, lui en transperçait le cœur. Ce dard était de fin or et assez long, et il y avait au bout une pointe de fer qui était en feu. Quand il le portait dans son cœur, il y produisait une flamme d’amour ; et quand il le retirait, il semblait qu’il lui arrachât les entrailles : il la laissait si embrasée, qu’elle était comme hors d’elle-même. La douleur de ses blessures sacrées lui laissait échapper des gémissements ; mais leur suavité, qui n’était pas moindre, l’enivrait tellement qu’elle voulait seulement jouir de la douceur de sa peine et des délices de son amour ».16

  

Sainte Angèle de Foliguo (1248-1309) dite Angela la veuve : elle buvait avec délectation l’eau dans laquelle s’étaient lavés les lépreux. Elle nous a d’ailleurs laissé un témoignage aussi éloquent qu’émouvant : « Un morceau de la peau couverte de croûtes qui s’était dégagé des plaies des lépreux s’était égaré dans la gorge. Au lieu de le cracher, je me donnai grande peine à l’avaler – et j’y réussis. Il me semblait que j’avais tout juste communié. Jamais je ne saurais décrire les joies qui inondaient mon âme ».17

 

On ne peut que sortir médusé d’un tel univers, qui en lui-même documente à l’adresse du petit homme un mépris âcre et froid, cru et cynique. Une accumulation inouïe de bêtises, niaiseries, sadismes et horreurs de toutes sortes qui a fait dire à Bertrand Russell : « It is clear that the fundamental doctrines of Christianity demand a great deal of ethical perversion before they can be accepted ».18

« Ne devons-nous pas le remercier quand il nous prépare de loin à la mort par de longues infirmités qui nous arrachent au monde et à nos passions, pour nous mettre en état de penser sérieusement à notre salut, nous représentant souvent le tombeau où nous serons un jour étendus, et le tribunal redoutable devant lequel nous serons cités à l’instant même de notre mort ».19

  

Dans son livre « L’homme et la mort » Edgar Morin désigne la mort comme « l’os » même du christianisme. Curieux os qui a provoqué le délire et l’obsession néchrophages. Tout le christianisme se trouve sous le signe de la mort. Tout se détermine par rapport à la mort.Le Christ rayonne autour de la mort, n’existe que pour et par la mort, porte la mort, vit la mort.20 Tout le temps on répète les mêmes sinistres généralités :

« L’homme meurt dès sa naissance ».21

« Chaque instant porte en lui la corruption et la pourriture ».

« La mort est en vous ».22

« Ce m’est un gain de mourir ».23

Tout en dévalorisant ainsi avec système le terrestre, on promet au petit homme la résurrection et la participation au sacrifice.

Au cœur de la mort se tapit le péché – toujours le péché qui fait de la mort une peine. La mort n’est autre chose que le châtiment du péché.

Cela a un tel point frappé les Chinois qu’ils n’en revenaient pas. « Ces barbares » disait Huang Zhen « apprennent aux gens à considérer la vie comme un supplice et la mort comme une félicité. Rivés à l’espoir du paradis, ils cherchent par tous les moyens comment y monter. Ils se sacrifient eux-mêmes sans motif… Ils vont jusqu’à exciter le peuple stupide à se réjouir quand leurs enfants meurent en bas âge et à s’affliger s’ils n’ont pas été aspergés… ».24

Orphée est infiniment plus divin que le Christ, parce qu’il éleva la lyre jusque parmi les morts et mangea de leur pavot. Le christianisme n’a pas su enseigner à l’homme que la vraie forme de vie s’étend à travers les deux domaines, que le sang du plus grand circuit roule à travers tous les deux ; qu’il n’y a pas un au-delà, mais la grande unité.25

 

Au lieu d’aider l’homme à vaincre la mort en l’ajoutant à l’existence, le christianisme a détourné tout ce qui était profondément et intimement d’ici au profit de l’au-delà… un au-delà fait de terreur ainsi qu’on va le voir.

 

La faute originelle

Le christianisme enseigne que l’homme naît accablé sous le poids du péché originel. Il naît fautif, coupable. Le catéchisme de 1992, qui laisse subsister le péché originel sans modification, le décrit comme une faiblesse congénitale. L’homme naît damné. Sa nature est au demeurant si fragile, qu’il ne sait pas résister aux innombrables tentations qui le guettent sur le chemin de la vie. Ainsi, le damné originel continuera à accumuler fautes et péchés et, s’il ne sait pas se vouer corps et âme à la Sainte Eglise, sa Mère, il mourra voué aux gémonies.

 

Voilà le programme existentiel que durant deux mille ans l’Eglise a pu impunément présenter au petit homme, sans que celui-ci ne se soit révolté. Il a fini par accepter cette énormité, comme s’il s’agissait d’une fatalité à laquelle il ne pouvait, de toute façon, pas échapper.

Ainsi, il a laissé l’Eglise conquérir la société et organiser autour des références chrétiennes toute l’existence des individus.

*

Terminons cet ordre d’idées par cette rafraîchissante pensée de Nietzsche : « De maintes fois, il manqua son ouvrage, ce potier qui ne savait qu’à demi son métier. Mais se venger sur ses pots mêmes et sur ses créatures de les avoirs manquées, ce fut, n’est-ce pas ? pécher contre le bon goût. »

Ainsi parlait Zarathoustra.

 

L’angoisse

 « La religion chrétienne prend principalement appui sur l’angoisse. L’angoisse est la mère de la cruauté et ainsi il n’est pas étonnant que cruauté et religion vont la main dans la main. Les deux ont pour source commune l’angoisse. » Bertrand Russel.26

 

Satan – enfer – péché originel – péché mortel, telles sont les composantes essentielles du poison de l’angoisse inoculé dans l’âme du petit homme dès sa naissance. Le christianisme est ainsi par excellence la religion de l’angoisse et un évident anti-humanisme.

  

En 1944 parut aux presses Artemis à Zürich l’ouvrage fouillé et systématique du Dr. Oskar Pfister, « Das Christentum und die Angst ».

L’auteur, curé à Zürich et spécialiste en psychiatrie et neurologie, s’interroge dans le chapitre 13 sur l’angoisse dans la catholicité.

 

Il démontre comment et pourquoi Jésus, l’apôtre de l’indulgence et de la générosité, fut transformé en roi d’une terrifiante majesté, « rex tremendae majestatis ». Il est confirmé dans son analyse par la recherche moderne, dont les deux représentants éminents, E. Moltmann-Wendel et R. R. Ruether, n’ont de cesse de souligner que le comportement humain extraordinaire de Jésus devait être altéré après sa mort par la représentation toujours plus puissante d’un Messie dominateur. … La vérité de ce dernier devait dominer, elle sera le modèle pour toute vie chrétienne et pour le gouvernement de l’Eglise.

 

F.Heiler a pu écrire dans le « Catholicisme, son idée et son apparition », que « la mutation qu’on a ainsi fait subir à Jésus, a transformé un homme admirable en fantôme froid, exsangue, un fantôme conceptuel privé de tout trait humain ».27

  

Cette transformation s’est très vite réalisée. Aussitôt après l’édit de Milan, le type iconographique du Christ se modifie : l’adolescent imberbe des Catacombes apparaît dans les basiliques sous les traits d’un dieu barbu et viril. Le type syrien se substitue au type hellénistique.28 Le nouvel idéal de l’Eglise triomphante apparaît avec puissance dans la mosaïque absidale de Saint-Pudentienne, chef d’œuvre du Vème siècle.

 

Jésus deviendra le Grand Juge de l’univers tel que l’a représenté Michel-Ange. Il sera pour le petit homme un numen tremendum. Son regard poursuivra la créature à tout moment et partout. Les péchés sont de permanents obstacles sur un parcours éphémère et combien douloureux. Il suffit d’un péché mortel pour que la punition reste éternelle.

 

L’Eglise habitue le tout jeune enfant aux pires terreurs. Elle confronte son innocente imagination avec les images et symboles chargés d’une violence qui confine au sadisme.

 

Pfister écrit : «  L’enfant catholique est rendu très tôt attentif à la mort par les squelettes et images exposés dans les églises ; une mort qui se dessine sur un arrière-fond menaçant où s’inscrivent les couleurs criardes du purgatoire et de l’enfer qu’aucun sadique ne pourrait représenter avec plus de terreur. »29

 

Ainsi l’enfant n’est pas mis au contact d’un dieu compatissant, doux, compréhensif… mais d’un dieu vengeur, dont les sanctions sont aussi cruelles qu’irréversibles.

Le poison de l’angoisse est ainsi très tôt infiltré avec système et persévérance dans le tissu fragile du petit homme.

 

L’Ave Maria lui rappellera constamment l’heure de l’exitus, donc du grand instant de la reddition des comptes. Les permanents « Miserere nobis », qui jalonnent la liturgie, donnent au petit homme la sensation d’être abandonné dans un monde brutal et sauvage où, sans la main protectrice de l’Eglise, il n’y a pas de salut.

 

Mais, et voilà qu’intervient un moment de vice suprême !

Celle-là même qui tourmente ainsi la faible créature, se propose aussitôt comme son sauveur, son thérapeute. Pour retrouver la paix, il faut accepter les remèdes qu’elle propose. Elle se rend ainsi indispensable sur la voie du salut. « L’Eglise … a des remèdes pour toutes les maladies qu’éprouvent les âmes à cause de leurs péchés. Elle exerce et enseigne les enfants d’une manière appropriée à leur âge, les jeunes gens avec force, les vieillards avec tranquillité, chacun, en un mot selon que l’exige l’âge, non pas seulement de son corps, mais encore de son âme. »30 Ainsi l’Eglise est seule à détenir le secret de la thérapie. La Sainte Vierge, les anges, les saints, les béats, toute une panoplie de personnages mystérieux et sacrés deviendront autant d’êtres surnaturels qui, sur invocation, ne manqueront pas d’intercéder auprès du grand Dieu-juge pour le rendre plus compatissant, plus clément. Et, ensuite, on propose  toutes sortes  de remèdes qui vont de l’hostie aux reliques, en passant par d’innombrables autres articles de magie noire. Nous sommes en plein dans le chamanisme et dans les travers du polythéisme – Il y a, qu’on le veuille ou non, un aspect polythéiste dans le monothéisme chrétien – que sont en définitive les saints qui peuplent le ciel si ce ne sont des milliers de divinités d’intercession !

 

C’est dans cette duplicité que l’Eglise trouva très tôt sa meilleure arme pour dominer le monde et les consciences. Ici elle joue au mieux son rôle de Dr. Jekyll et Mr. Hyde.

 

On peut dire avec Heiler : « Le manque de scrupule, l’énorme peur, la crainte et le tremblement font la vraie piété catholique. »

 

Russell ajoute : « Je suis absolument convaincu que la religion chrétienne institutionnalisée dans l’Eglise, a été l’ennemi mortel du progrès éthique dans le monde ». 31

 

 

ANNOTATIONS

 

1          Bertrand Poirot-Delpech de l’Académie française dans Le Rire de Voltaire paru aux éditions du Félin, 1994

2          Alfred Delp, Gesammelte Schriften, Knecht, p.319

3          Rom. 5.15 ff.

4          Chenart, Considérations sur les devoirs d’une vie chrétienne, Maience, 1889, Ie partie, p. 277

5          Saint François de Sales, Œuvres, Pléiades, pp. 47/48/53/56

6          Rochet, P., S. J., Cours de religion, Casterman, Paris-Tournai, 1938, p.59

7          Innocent III (cité par Bechtel, La chair, le diable et le confesseur, Plon, p.60)

8          Denys le Chartreux (cité par Bechtel, La chair, le diable et le confesseur, Plon, p.60)

9          Saint François de Sales, Œuvres, Pléiades, pp. 47/48/53/56

10        Saint François de Sales, Œuvres, Pléiades, pp. 47/48/53/56

11        Guy Bechtel, La chair, le diable et le confesseur, Plon, 1994, pp.23-25

12        Juan de Avila

13        Voir plus loin sub Patience

14        Les petits Bollandistes, Vies des Saints, tome XII, p. 415

15        Les petits Bollandistes, Vies des Saints, tome XII, p. 423

16        Les petits Bollandistes, Vies des Saints, tome XII, pp. 362 et 363

17        Gerhard Czermak, Christen gegen Juden, rororo, 1997, p.86

18        Bertrand Russel, Pourquoi je ne suis pas chrétien, p.29

19        A. Blanchard, Essai d’exhortations pour les états différents des maladies, Paris, 1736, p.92

20        Edgar Morin, L’homme et la mort, Seuil, 1970, p.207

21        Augustin

22        Bossuet

23        Saint Paul

24        Voir plus loin Gernet, l’Eglise vue par les Chinois

25        Voir célèbre lettre que Rilke adresse le 13.11.1925 à sn traducteur polonais W. von Hulewicz

26        Bertrand Russell, pourquoi je ne suis pas chrétien, p.35

27        F. Heiler, der Katholizismus, seine Idee und seine Erscheinung, 1923

28        Louis Réau, L’art médiéval, Armand Colin, 1934, p.38

29        Dr. Oskar Pfister, Das Christentum und die Angst, Artemis, Verlag Zürich, 1944, pp. 231 et ss.

30        Saint-Augustin, cité par Pie IX dans l’Encyclique aux archevêques et évêques d’Italie le 08.12-1849

31        Russell, eodem, p.34

Le pâturage l’an deux mille – Gaston Vogel  – Phi, collection Essais, mars 1999

 

 

Gaston VOGEL.

 

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