FASCISME ET CYNISME

FASCISME ET CYNISME

16 novembre 2016 Non Par Me Gaston Vogel

 

Le fascisme est indécrottable ; il se réjouit périodiquement d’une renaissance si forte qu’on se demande jusqu’où peut aller l’imbécillité humaine.

Voici quelques réflexions d’un cynisme, d’une bassesse dont aucun chien ne serait capable.

  • Goebbels le 30.04.1928 : « Nous entrons au Reichstag afin de nous pourvoir en armes prises dans l’arsenal même de la démocratie… que l’on ne s’imagine pas que le parlementarisme sera notre chemin de Damas. Nous venons en ennemis ! Comme le loup s’attaque à un troupeau de moutons, voilà comme nous venons ! »
  • Mussolini : « Que l’esprit fasse chanter les mitrailleuses »
  • Le Pen : « Dieu a créé les hommes inégaux et Colt les a rendus égaux.

Le concept cynisme a ceci de gênant qu’il mêle l’innocence du chien à une entreprise humaine qui fait fi de toutes les valeurs de notre culture.

Un chien n’est pas capable de cynisme.

Ne faudrait-il pas trouver un nouveau vocable comme « homisme » en opposition à humanisme.

En mai 1988, Le Pen déclarait devant la Jeanne dorée, qu’il ne voulait pas d’une Europe d’une Simone Veil, d’un Julien Benda.

Voilà lâché le lâche et veule antisémitisme par noms de famille interposés.

Julien Benda comparait l’Italie fasciste à l’ancien empire des Mongols.

Dans le clerc et la guerre d’Ethiopie, il disait. « Elle (l’Italie de Mussolini) est le contraire de la civilisation et c’est par la plus incroyable des imprudences qu’elle ose se réclamer de l’Italie de Pétrarque et de Vinci, qui la vomirait.

Combien de fois Jeanne s’est-elle retournée dans son cercueil quand Le Pen évoquait son souvenir ?

N’aurait-elle pas à son tour vomi cette immonde gueule si la Providence lui avait pour l’occasion, prêté un estomac.

En 1988, Le Pen a édité un bref document intitulé nos valeurs.

On retrouve en quelques pages, le condensé du vocabulaire traditionnel de l’extrême-droite :

« Déclin ; menaces ; identité ; agent dissolvant ; éclatement de la communauté nationale ; disparition ; décadence ; invasion étrangère ; renoncements ; trahison ; Culpabilisation ; assimilation ; islamisation ; haine sociale ; laxisme ; sida ; survie de la nation. »

Au mépris et à la haine fascistes, je réponds avec Jean Cassou : « Nous aimons le nombre et la variété, ce qui bouge et ce qui change, ce qui s’efforce et se manifeste. Nous aimons la vie. Nous aimons aimer. »

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