Le Brexit

Le Brexit

26 juin 2016 Non Par Me Gaston Vogel

Quel vent rafraichissant souffle sur l’Europe, depuis que les Britanniques ont décidé de ne plus se plier aux oukases de la dictature des apparatchiks de Bruxelles, devenus au fil des ans, de plus en plus répugnants.

Ce sont en effet ces monstres, souvent totalement incompétents, ayant la délicatesse de l’éléphant dans un magasin de porcelaine, baisant la babouche des lobbies en permanence aux aguets, qui submergent les pays de textes et de textes les uns plus ubuesques que les autres, et qui font que personne ne se retrouve dans ce lunatic rubbish.

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Ce sont encore ceux-là qui, avec une brutalité sans nom, ont étranglé la Grèce, en imposant à ce pays déjà si meurtri, des réformes inhumaines comme celle révoltante entre toutes, de baisser les rentes de vieillesse.

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Ce sont encore les mêmes qui mènent à l’encontre de la Russie, une politique désastreuse, mettant en péril la paix du monde.

C’est le Yankee-chip qui domine leurs décisions écervelées.

L’Europe ne s’est à aucun instant libérée de l’emprise des Américains.

De Gaulle, un homme politique au flair exceptionnel, avait pressenti cela.

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Ce sont ces apparatchiks qui, s’ils continuent sur cette lancée vont ruiner le projet européen en anéantissant toute velléité de sentiment de sympathie et d’appartenance pourtant essentiel à la survie de l’Union.

Ils ont d’ores et déjà échoué sur l’essentiel, à savoir donner de l’âme au projet.

Une Europe sans que le cœur y soit, ne sera jamais une Europe vivable.

Elle ne sera la patrie de personne.

Tel est le cas aujourd’hui.

Le moment est venu de hocher les arbres et de trier les fruits tavelés.

Le moment est venu de restreindre le périmètre géographique.

On est déjà de loin trop nombreux.

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Mais finissons par une parole plus optimiste.

Il n’est de breuvage si funeste, disait Proust, que ne puisse à certaines heures devenir précieux et réconforter en nous apportant le coup de fouet qui nous était nécessaire, la chaleur que nous ne pouvons pas trouver en nous-mêmes.

De ce point de vue, la gifle british pourrait être à long terme d’un effet bienfaisant.

Espérons que les infatués de Bruxelles comprendront enfin.

Gaston VOGEL

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