LE CARRIÉRISME

LE CARRIÉRISME

12 novembre 2018 Non Par Me Gaston Vogel

Schneider, à peine médiocrement élu, annonce la vraie couleur, celle qui fait la politicaille – la couleur du carriérisme.

Il veut partir pour Bruxelles et son acolyte Schmit veut en faire autant.

On peut donc s’attendre à un conflit sanglant, à moins que l’esprit tovaritch n’arrive à apaiser les ardeurs.

Pourquoi vous nous faites cela ?

C’est douloureux de nous laisser seuls en ce monde digitalisé où tout se complique.

Vous, Etienne, vous étiez notre espoir – n’étiez-vous pas en passe de devenir le sauveur cosmique du pays ?

Beaucoup rêvaient de vous accompagner dans les antichambres du ciel, pour creuser le ventre si prometteur des comètes.

Tout était déjà prévu et programmé.

Je vois encore votre sourire d’un conquérant heureux, quand vous évoquiez avec l’optimisme invétéré et incorrigible qui vous est propre, ces temps futurs, fastes, bénis, si magiques, où des pluies d’or allaient tomber des nuages.

Et voilà que vous jetez aux orties vos enthousiasmes et les outils que vous teniez si bien en mains.

Pourquoi cette insensibilité à l’égard de ceux qui, en votant pour vous, vous exprimaient sympathie et confiance ?

Soudain ils connaissent le sort des pupilles – perdus, délaissés, flemmards, mangés par l’angoisse, avides de se blottir sous une main  protectrice – mais où la trouver désormais ?

Le capitaine est parti, et ce qui reste de l’ancien régime est à son tour totalement désemparé.

Et l’économie, que sera-t-elle dans le futur ?

Sans vous ?

Vous étiez un génial importateur de sociétés, portées par l’espérance de payer le moins d’impôts possibles.

Nom de Dieu !

Et tout cela fout le camp  pour rejoindre les haltérophiles du blabla bruxellois.

Et vous mon cher Schmit ?

Pourquoi vous êtes-vous fait élire, sachant que vous ne vouliez plus exercer le métier de Ministre et que vous n’étiez plus habité que par le rêve de devenir Commissaire à Bruxelles ?

Que je vous comprends !

Être Commissaire là-bas, c’est bien mieux que de s’occuper de cette triste ADEM, si lourde, si ennuyeuse et si peu efficace.

Les chômeurs vous en sauront gré.

„ Ass da talles iech scheissegal ? “

*

Ainsi va la vie.

Tempora mutantur et nos mutamur in illis – disaient les anciens Romains.

Pour le POSL – on ne sait plus lire cette désignation, tout y est faux, ouvriers( ?), socialistes( ?) – seules resteront sous peu, dans leur nudité glaçante, les lettres P et L, qui annonceront le coma de l’insignifiance.

Gaston VOGEL

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