LUNGHI – PEI – LE MUDAM

LUNGHI – PEI – LE MUDAM

14 octobre 2016 Non Par Me Gaston Vogel

Il faut être reconnaissant à LUNGHI d’avoir eu, une fois de plus, la main heureuse pour donner un souffle nouveau au Mudam.

Il est sympa et toujours innovateur.

Son geste hallucinant m’a amené à revoir certaines choses qui semblent tombées dans l’oubli.

Dans un article du 7 juillet 2006 intitulé : « L’art prend pied au Luxembourg », Le Monde se fait le porte-parole de l’architecte PEI qui ne cesserait de décolérer parce qu’il a dû remanier sa première copie de 1992 de loin meilleure que le projet réalisé.

Ecoutons cet homme qui a finalement préféré se vendre plutôt que de faire parler son honneur professionnel et de s’en aller :

« La première copie prévoyait d’embrasser l’ensemble du site, y compris les Trois Glands, dernier vestige des fortifications de Luxembourg. Emotion des défenseurs du patrimoine, longue polémique. Un compromis à la luxembourgeoise a finalement conduit PEI à se serrer derrière les Trois Glands … ».

Derrière son éternel sourire, l’architecte ne décolère pas.

« Le premier projet était bien meilleur. Je regrette d’avoir dû changer les plans. L’entrée actuelle n’a pas de sens. Il fallait pénétrer dans le musée par l’ancienne citadelle, aller de l’ancien vers le neuf, dans une continuité respectueuse … Autre difficulté … Je devais concevoir un bâtiment sans qu’aucune collection n’existe … ».

Désormais la collection est lourdement présente.

Quel eut été son troisième projet s’il avait eu le bonheur de connaître le génial LUNGHI et les merveilles qu’il se proposait d’installer dans ce point d’acupuncture exceptionnel telle, par exemple, la touchante machine stercorale ?

Parions qu’il aurait finalement préféré opter pour l’entrée actuelle.

 

 

Gaston VOGEL

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