MA LIGNE DE DÉFENSE
Depuis la mise en délibéré du procès kafkaïesque qui vient de se terminer le 15.10.2021, le soussigné est submergé de messages de soutien, de sympathie et d’incompréhension pour La ligue qui a manigancé ce truc avec une légèreté blâmable, bien plus que le Parquet qui restait ab initio sur la réserve.
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La lettre du 05.08.2015 qui avait pour seul but de réveiller la politicaille et d’en appeler à elle pour résoudre la question lancinante et récurrente empoisonnant le climat de la ville, ne visait de toute évidence pas la mendicité normale comme cela fut abusivement allégué et bêtement répété par une certaine presse, mais celle en bande criminelle organisée d’un groupe de Rom répondant au régime d’un sinistre « boss » qui a fini par recruter une armée de mendiants-ouvriers.
En 2008 on assiste à une invasion des villes de l’Europe occidentale.
La première phrase de la lettre ne souffre aucune désinformation : il y est question de colonnes de mendiants venant de la Roumanie lointaine – cela est clair et net.
Les Strummerten ne viennent ni de Roumanie, ni de Bulgarie – il leur suffit d’être d’ici.
Ils n’étaient en rien visés.
Ils ne font pas problème en ville.
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La défense avait convoqué pour l’audience du 07.10.2021 des témoins de haute qualité – le Bourgmestre, le député MOSAR, le Directeur régional de la police LINDENLAUB – le Commissaire en chef REINARDT.
Tous ont été unanimes pour reconnaître que j’avais raison quant au fond du dossier et que la situation constatée et décrite en 2015 n’a, faute de réaction des autorités, fait qu’empirer.
Tous ont compris le message du 05.08.2015 comme exhortation de réagir enfin !
Il n’y a eu ni appel à la violence, ni au cordon sanitaire – toute intention raciste est et reste énergétiquement contestée.
Le quadruple « Marre ! Marre ! Marre ! Marre ! » s’adresse à la politicaille qui ne remue pas.
Retenons de la déclaration du Commissaire en chef REINARDT les points suivants :
Le témoin souligne que depuis 2008 – adhésion de la Roumanie et de la Bulgarie à l’U.E., on assiste à une invasion de groupes de Rom mendiant dans toutes les villes d’Europe.
D’aucunes ont réussi à s’en libérer – Trèves en particulier – Le Luxembourg fera sous peu figure d’idiot du village par le fait de ne pas réagir.
Phénomène trop connu de la « HOLZMAUL ».
Le Commissaire REINARDT a été d’une grande précision dans la description du comportement inouï de ce groupe de mendiants-ouvriers « Gewerbstätige Bettelei ».
A) „Aggressives Betteln.“
„Die Einwohner fühlen sich genötigt und belästigt.“
“Aufdringliches Betteln – Anfassen, Einreden, Verfolgen, in den Weg stellen – Handgreiflichkeiten.“
“Die Gabe wird quasi erpresst.“
B) Ils sont organisés en groupe, ne se mélangent pas, sont organisés comme une équipe de travailleurs avec surveillants et contrôleurs – ce que d’innombrables internautes ont fini par confirmer.
Pour LINDENLAUB, la structure est triple :
- Ramasseur
- 1er chef
- Grand chef
En février 2015, un dossier volumineux fut remis au Procureur d’Etat – nombre et rôles de personnes impliquées – dépendances, activités, schéma de travail…
Rien n’allait se passer.
Et LINDENLAUB d’ajouter « surtout les citoyens ne voient pas de progrès sur le terrain ».
Per que ?
En résumé, citons le Commissaire REINARDT :
„Mit der passiven und aggressiven Form der Bettelei hat sich dann eine organisierte kriminelle Bettelei mit Menschenhandel entwickelt.“
En allemand cela répond au mot „Gesindel“ – En français à celui de « racaille ».
Les mendiants ouvriers passent la nuit dans les entrées des magasins avec leurs chiens, enfants, laissant leurs immondices aux soins des femmes de charge qui chaque matin ont le cœur remontant à la gorge pour ramasser les ordures.
Le 05.08.2015, en voulant rejoindre mon étude, je trouvais à l’entrée 5 Roms avec 3 chiens – débris de verre et immondices – je devais enjamber cela !
Dégueulasse ou non ?
Ce sont autant de violations de domicile qui à elles seules devraient valoir verbalisation.
Rien ne se fait !!!
Critiquer cette situation impossible, inouïe et à répétition quotidienne, sans aucune gêne, avec un cynisme au vrai sens du mot, vaut au citoyen plaignant un procès.
La liberté d’expression est gravement en jeu.
C’est un grand et inquiétant questionnement qui revient dans les innombrables commentaires des citoyens effrayés par ce procès.
Finissons par cette pensée de Badinter :
« Quand, par peur d’offenser, de choquer, de déplaire, une société s’astreint au silence, c’est un poison. Un Poison mortifère pour la démocratie ».
Le 18 octobre 2021
Gaston VOGEL
