EXPOSITION SUR LA PEINTURE DES SECESSIONNISTES  – LE SORT MALHEUREUX DE KUTTER

EXPOSITION SUR LA PEINTURE DES SECESSIONNISTES – LE SORT MALHEUREUX DE KUTTER

5 juin 2019 Non Par Me Gaston Vogel

Joseph Kutter, le plus grand des sécessionnistes, a dû subir entre 1924 et 1932, soit pendant huit longues années, une campagne sans merci, d’une parfaite idiotie et d’une hargne monstrueuse de la part de Lommel, Evêque de Luxembourg et directeur du Wort.

C’est la sombre époque où l’expressionnisme, comme catégorie de peinture, était tombé dans le collimateur nazi où il fut traité d’Entartete Kunst.

On verra ainsi se dessiner 5 ans plus tard, une touchante tangente entre Lommel et ceux qui en Allemagne allaient brûler les grandes réalisations artistiques qui ne trouvaient aucun appui chez les barbares d’outre-Rhin.

Ne perdons pas de vue qu’à cette époque où sévissait un peu partout en Europe le clérico-fascisme, l’Eglise était une puissance politique qui régnait en maître absolu sur la société :

Bertrand Poirot-Delpech de l’Académie française a pu écrire ces phrases clefs dans le rire de Voltaire :

 

 

 

 

 

Kutter allait souffrir un véritable calvaire de la part du Wort, qui ne manquait aucune occasion pour le ridiculiser et l’humilier, ce qui portait un très grave préjudice à sa santé.

 

 

 

Qu’il soit une fois de plus rappelé dans ce contexte que les brutes nazies faisaient vers la même époque la chasse à courre contre les expressionnistes allemands, chasse qui allait connaître le sommet de la criminalité et de la barbarie la plus inouïe le 19.07.1937, à l’occasion de l’inauguration de l’exposition Entartete Kunst à Munich.

Pour Lommel, cela ne pouvait être que la consécration de ce qu’il pensait et pour quoi il s’était tant engagé.

 

 

 

 

 

 

Cité dans l’ouvrage de Me Gaston Vogel : « Pour Jésus, le parent pauvre du christianisme. »

Le 05 juin 2019.

Gaston VOGEL

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