
Lettre à Mr Braquet du 29/10/2015 en réponse à un article du Wort
Mon pauvre,
J’ai lu tes conneries au Wort. Ce texte malhabile démontrant à lui seul un néant de culture, n’est rien d’autre qu’une incitation à la haine et à la discrimination.
Une infraction grave au Code Pénal, qui devrait retenir l’attention du Procureur d’Etat. Je m’en occuperai.
Par ailleurs le binôme judéo-chrétien est antinomique.
Seul un imbécile ne sait pas que l’Eglise a persécuté le Juif durant deux mille ans et qu’elle a ainsi préparé l’holocauste.
Cela commence avec l’imprecatio – Mathieu 27. 24-25.
Montefiore a pu affirmer dans ses synoptic Gospels II N-Y 1968 p. 346 :
« This is one of those phrases which have been responsible for oceans of human blood and a ceaseless stream of misery and desolation. »
Raul Hilberg, dont le nom devrait être connu par tout Eselbornien un tant soit peu cultivé, écrit dans son ouvrage sur la destruction des juifs d’Europe :
« A bien examiner ce cataclysme de magnitude exceptionnelle, on constate que, dans la plupart des cas, les évènements de ces douze années (1933-1945) n’étaient pas absolument nouveaux. Le processus de destruction nazi ne se développait nullement par génération spontanée ; il fut le sommet d’une nouvelle évolution cyclique, semblable à celles que nous avons vu se dessiner dans l’action des artisans des précédentes politiques antijuives. Les missionnaires du christianisme avaient fini par dire en substance : « Vous n’avez pas le droit de vivre parmi nous si vous restez juifs ». Après eux, les dirigeants séculiers avaient proclamé : « Vous n’avez pas le droit de vivre parmi nous ». Enfin les nazis décrètent : « Vous n’avez pas le droit de vivre ».
« Le processus commença quand l’Eglise tenta d’amener les juifs à se faire chrétiens ; à l’époque suivante, on voulut contraindre les victimes à s’exiler ; l’évolution s’acheva quand les juifs furent poussés vers leur mort. Ainsi, les nazis n’ont pas été à l’origine d’un mouvement, ils l’ont poursuivi jusqu’à son terme ».





