LES « CHEMTRAILS »

J’ai l’habitude de me lever très tôt.

Le 20 juin, le ciel était dégagé – par un hasard heureux, il n’y avait, pour une fois, pas de grisaille.

Soudain, surgissaient dans cet océan fait de calme et d’azur, à très haute altitude, des avions allant et venant dans tous les sens et couvrant peu à peu le soleil levant d’un voile qui me mettait dans une colère bleue.

D’immenses traînées blanchâtres se coupant ci et là transformaient le ciel en champ laiteux. Dégueulasse.

Il est un fait que le phénomène n’est pas isolé ; il se répète tous les jours tôt le matin jusque tard dans la soirée.

Qui sont ces emmerdeurs ?

Il ne s’agit pas d’avions à réaction dont les traînées s’analysant en vapeur de condensation se résorbent presque instantanément. C’est autre chose.

Personne ne nous dit de qui il s’agit et de quoi il en retourne. OTAN oblige ?

J’ai lu d’inquiétantes analyses sur Internet sous le titre « Chemtrails ».

Je ne suis pas compétent pour me prononcer. Les éternels simplificateurs qui voient partout des complots non plus.

Toujours est-il que ces manœuvres énervantes à répétition multiple ne sauraient être passées sous silence. Nos autorités qui ont le contrôle de l’espace aérien doivent des explications claires, nettes, sans ambages au citoyen qui s’inquiète des conséquences préjudiciables que ces traînées, à supposer qu’il s’agisse d’expérimentations chimiques à des fins militaires,  pourraient avoir sur notre santé !

J’adresse un appel pressant à tous les citoyens, soucieux de vivre sous un ciel à l’abri de sournoiseries militaires, de protester auprès du Ministre des Transports contre cette calamité et d’exiger qu’il donne enfin les explications qui s’imposent tout en déployant tous les efforts possibles pour que cette invasion sauvage dans l’espace aérien cesse une bonne fois pour toutes.

Gaston VOGEL