LE PRÉDATEUR
Les socialistes d’ici, en apnée politique, le cou dans les épaules, aussi fatigués que leurs camardes d’ailleurs, sont, à quelques semaines près des élections nationales, tombés dans un trou noir d’où ils s’efforcent de faire remonter, faute de mieux, d’anciens projets qui ont nourri une mer d’orties.
Ces projets, mort-nés, avaient in illo tempore, quand ils faisaient brièvement débat, fait piaffer de rire, tout citoyen rectangulairement bâti en corps et âme pour paraphraser Nietzsche.
Ils documentent en effet que nos socialistes n’ont pas, comme d’aucuns l’affirment, la lucidité engagée, mais la bêtise ancrée solidement dans le tissu, une bêtise qui fait froid dans le dos.
Pas étonnant si on sait que la connerie en discussion connaisse pour principal protagoniste un nommé FAYOT, dont on sait peu, si ce n’est qu’il est connu pour bafouiller, entre deux morceaux de chocolat, des phrases tordues.
Le projet qui fait l’objet de ce papier, porte sa signature.
En un mot : introduire l’impôt en succession directe.
Projet qui s’il était réalisé, porterait un coup mortel aux classes moyennes.
Le cynisme qui l’habite réside dans le bis in idem, c’est-à-dire dans le fait que l’Etat, qui avait grevé d’impôt les revenus ayant servi à constituer le patrimoine, tend la main de voleur une seconde fois, cette fois sur la part de ce même patrimoine légué par les parents aux enfants.
Cet impôt, s’il était introduit serait une honte – un crime.
Un parti qui porte de tels projets scélérats dans son programme devra être durement sanctionné par l’électorat.
Il faut aussitôt lever l’étendard de la révolte car, comme disait HEINE : « Est periculum in mora ».
Le 22 août 2023
Gaston VOGEL