Noël ou MITHRAKANA

Les Chrétiens fêtent Noël le 25 décembre.

Pourquoi avoir choisi le 25 décembre, alors qu’avant Constantin, la naissance de Jésus fut fêtée le 6 janvier ?

Il faut savoir qu’au 3ème siècle de notre ère une religion qui plongeait ses racines premières dans l’Avesta et les Vêdes avait connu un développement prodigieux dans l’empire Romain, si bien qu’elle était sur le point de devenir religion universelle.

Ce fut le Mithraïsme.

Ses adhérents fêtaient le 25 décembre avec ferveur, le retour du soleil, le SOL invictus, qui quelques jours plus tôt avait quitté les ténèbres pour reprendre sa course ascendante vers la lumière.

Le 25 décembre fut ainsi la fête du Mithrakana, introduite par des « messes » de minuit.

Les Romains étaient des semaines durant en attente de ce grand évènement cosmique.

C’était la période dite adventice.

L’Eglise a profité de cette effervescence, de ce climat d’espoir et de bonheur, qui habitait le cœur du peuple pour faire naître Jésus le jour même de la Mithrakana usurpant ainsi une des grandes fêtes païennes.

Une usurpation préludant la subséquente extirpation du Mithraïsme manu militari.

Le Mithraïsme a joué dans l’évolution du culte Chrétien un rôle d’une telle importance que l’Eglise, très gênée et en mal d’expiations faisait croire que pour trouver autant de parallèles, il fallait supposer à l’œuvre le diable en personne.

Pour trouver d’autres parallèles croustillants, nous recommandons la lecture de l’ouvrage publié en 1972 par Alfer Schütze aux éditions URACHHAUS – « Mithras. Mysterien und Urchristentum » (p 145 à 148).