Lettre au père Flammang du Sacré-Cœur de Jésus du 08.02.2016

Lettre au père Flammang du Sacré-Cœur de Jésus du 08.02.2016

9 février 2016 Non Par Me Gaston Vogel

Père Flammang, mon petit Père,

 

Je vous lis de temps en temps, avec chaque fois, une boule de colère dans la gorge.

Vous êtes d’une malhonnêteté qui cherche son pareil.

Toute l’histoire de l’Eglise a été une histoire criminelle. Croisades – Guerres de religion – Inquisition – J’étais récemment au Campo di Fiori, où votre Sainte Eglise a fait brûler vif Giordano Bruno sans la moindre excuse à  ce jour- Corruption (encore aujourd’hui) – Introduction de l’esclavage dans les colonies – Destruction de pans entiers de cultures étrangères (Maya un exemple parmi une multitude d’autres) – Index – une propagande antijudaïque qui, prenant origine dans l’Evangile de Matthieu, a durant deux millénaires, préparé l’holocauste (Matthieu 27. 24-25).

Montefiore a pu affirmer dans ses synoptic Gospels II : « This is one of those phrases which have been responsible for oceans of human blood and a ceaseless stream of misery and desolation ».

Les nazis régnaient sur un peuple chrétien, et ce peuple loin de se révolter, criait « Heil Hitler – Gott mit uns ».

Beau résultat après deux mille ans de charité chrétienne.

Il n’en fut guère différemment pour les vichystes, des salauds appartenant au catholicisme le plus rétrograde. Ils remplissaient les trains de petits juifs pour les fours d’Auschwitz.

Dieu dans la constitution ? Quelle folle question.

Laissez-le là où il « est ».

Lichtenberg disait « es könnte Stümper sein ».

Ayez honte d’être si hypocrite et si cynique.

 

Recevez les sentiments qu’on doit à un Père comme vous.

 

P.S. : C’est l’histoire de votre Eglise qu’il faudrait introduire dans le Werteunterricht.

 

 

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