TRUMP ET LA GUERRE EN SYRIE

TRUMP ET LA GUERRE EN SYRIE

12 avril 2017 Non Par Me Gaston Vogel

Quand je l’ai entendu pleurer sur le sort des bébés en Syrie, j’ai eu un haut-le-cœur.

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Ce qui s’est passé là-bas relève évidemment de la plus pure criminalité. Abject est un mot faible.

Il faut être absolument sans aucune fibre humaine pour ordonner de tels sordides bombardements.

C’est une des plus grandes tragédies de la guerre en Syrie – voilà un point incontestable.

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Mais Trump, président des U.S.A., devrait se souvenir que la barbarie n’est pas le seul fait d’ Assad.

Faut-il lui rappeler que les U.S.A. ont infligé aux peuples du Sud-Est asiatique, et en particulier aux enfants indochinois, les pires atrocités : bombes à billes et à fragmentation lâchées dans les rizières sous l’apparence d’une orange.

Le principe de cette arme terrible repose sur la dissémination à l’impact au sol, une fois la bombe ou le missile tiré, de plusieurs centaines de sous-munitions dont 10% environ restent non explosées actives au sol.

Elles jouent ainsi le rôle de véritables MAP.

Au moindre contact avec ces ordures les enfants furent déchiquetés – le Vietnam est ainsi rempli d’estropiés.

À cela il faut ajouter 77 millions de litres de défoliants ! 400 kg de DIOXINE. 20.000 villages en furent directement affectés.

À titre de comparaison, lors de l’accident de SEVESO, moins de 2 kg se sont répandus sur 1800 ha et c’était une terrible catastrophe.

Au printemps 1968, les Américains se payaient leur Oradour-sur-Glane – Mi Laï – Song My.

Quelques semaines plus tôt, ils bombardaient l’hôpital de Bach Maï à Hanoi.

Je recommanderais à cet individu, bloc idéologico-affectif étanche à toute perception critique, de suivre le proverbe arabe :

« Il ne faut pas sortir au soleil quand on a du beurre sur la tête. »

Gaston VOGEL

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